L'amas globulaire M13

par Yves Bouzeau

au foyer d'un 600mm, boîtier Canon 800D

Spectaculaire amas d'étoiles dans la constellation d'Hercule, M13 est la vedette du ciel de printemps. Au foyer de son télescope de 600 mm, Yves Bouzeau a réalisé une image de quelques secondes. On constate une concentration exceptionnelle au centre de cet amas globulaire situé à plus de 25 000 années-lumière de notre système solaire. Le nombre d'étoiles composant cet amas serait compris entre 500 000 et 1 million !

On ne se lasse pas d'observer cet objet du ciel profond tellement il est lumineux et détaillé.

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La nébuleuse M27

par Yves Bouzeau

au foyer d'un C11, boîtier Canon 800D - Pose de 13 secondes à 12800 iso

Cette photo de M27, encore nommée nébuleuse Dumbbell ou de l'Haltère, est une nébuleuse planétaire située dans la constellation du Petit Renard.

Cet objet du ciel profond est remarquable tant par sa taille apparente que par les détails que l'on peut y voir. En effet, avec certains télescopes de diamètre de 280 mm minimum, il est possible de voir l'étoile centrale, une naine blanche entourée de son enveloppe gazeuse. Astre en fin de vie, elle annonce ce qu'adviendra le Soleil dans plus de 4 milliards d'années.

M27 est observable avec des petits diamètres mais est spectaculaire à partir d'un 200 mm.

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La comète Neowise

par Pascal Fournié

Spectacle rare, l'observation d'une comète à l'oeil nu est un phénomène céleste auquel on peut assister en moyenne une fois tous les dix ans. Mais parfois, il faut faire preuve d'un peu plus de patience. Dernière en date, la comète Hale-Bopp qui fut observée au printemps 1997. Avant elle, la comète Hyakutake fin mars, début avril 1996...

Depuis le début du mois de juillet 2020, c'est la comète Neowise qui est la reine de nos nuits. Elle porte le nom du télescope spatial américain qui l'a découverte le 27 mars dernier. Après un détour dans le voisinage du Soleil, Neowise sera au plus proche de la Terre le 23 juillet 2020 à une distance d'environ 103 millions de kilomètres.

Visible à l'oeil nu dès le début de la nuit et jusqu'à l'aube, cette comète est un régal dans une paire de jumelles. Les photos ont été réalisées par Pascal Fournié avec un réflex et un objectif Sigma 70-200 mm à ouverture 2.8. Plusieurs temps de poses et de sensibilité ont été essayés durant la nuit du 16 au 17 juillet 2020.

Jupiter et ses satellites

par Pascal Fournié

Pour l'observation au télescope, Jupiter est la planète préférée de Pascal Fournié. Son attrait pour cette géante gazeuse est suscité par le mouvement incessant des quatre satellites principaux : Io, Europe, Ganymède et Callisto. Ils furent découverts par Galilée en janvier 1610.

Sur cette image prise au foyer du télescope de 280 mm, les bandes nuageuses principales de Jupiter sont bien définies et les quatre satellites sont placés dans l'ordre suivant :

De gauche à droite du cliché : Callisto, Ganymède, Io, Europe.

Ganymède est le plus gros satellite du système solaire avec un diamètre de 5262 kilomètres (la Lune a un diamètre de 3475 kilomètres).

La Lune

par Pascal Fournié

Pour réussir cette photo de la Lune, Pascal Fournié a réalisé 3 clichés qu'il a ensuite assemblés sur Photoshop. En effet, au foyer du 280 mm, et compte-tenu du rapport focale/diamètre du télescope (F/D 10), il n'est pas possible de photographier entièrement notre satellite. Il est donc nécessaire de faire plusieurs photographies.

La Lune est l'astre du ciel le plus facile à observer aux jumelles, à la lunette et au télescope. Ses cratères, ses chaînes de montagnes, ses failles et bien sûr ses immenses "mers" sont accessibles dans les plus petits diamètres. Les détails, comme les pics à l'intérieur de nombreux cratères, peuvent être facilement observés avec des grossissements moyens. En fonction de la position du Soleil par rapport à la Lune, on peut voir les ombres portées de tous ces reliefs.